CYCLE « LES MYTHES »
Orphée 2014
Médée 2015-2016
Cassandre 2017
Psyché 2018
Oreste 2019
Œdipe 2020
Métamorphoses 2021
Hélène 2022
Thésée 2023
Pénélope 2024
Femmes fatales 2025
Chers Amis,
Avec les FEMMES FATALES en 2025, prend fin un grand cycle consacré aux MYTHES GRECS que j’ai eu le plaisir d’animer aux côtés d’Hélène Moreau, son inspiratrice.
Durant un peu plus d’une décennie, nous avons suivi Ulysse, Énée, Thésée et quelques autres jusque dans l’empire de Proserpine et Pluton, mais c’est depuis les Champs-Élysées que ce cycle a suscité l’épiphanie d’Alain Moreau, son mari. Ombre heureuse qu’elle nous a rendue si familière dans son érudition jubilatoire, tellement communicative et partageuse qu’au lieu d’être tétanisés par tant de connaissances, nous avons été immédiatement dans l’amitié de son gai savoir.
À l’orée de cette conclusion, je voulais qu’il soit célébré.
Olivier Braux
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« ELLES NOUS FONT PERDRE LA TÊTE »
Pierre Sauzeau (helléniste) – Olivier Braux
18 H
MUSÉE BIBLIOTHÈQUE PAUL-ARBAUD 2A RUE DU 4 SEPTEMBRE 13100 AIX-EN-PROVENCE
Elle nous regarde, nous les hommes, sous ses longs cils, et son visage parfait s’estompe dans la fumée d’une très longue cigarette… Sans même une parole, sans le vouloir peut-être, elle nous mène à la ruine, à la trahison, à la mort. Cet archétype du cinéma, c’est la femme fatale : elle incarne un fatum, un destin.
Mais bien avant les divines Louise Brooks, Marlène Dietrich ou Greta Garbo, dès les mythes fondateurs de notre culture, apparaissent des femmes-destin ; comme si les hommes se vengeaient de leur propre désir en divinisant la gent féminine, tout en l’accusant de tous les malheurs du monde. Et ces femmes fatales nourrissent depuis des siècles la poésie, la peinture, la musique, l’opéra, le cinéma.
Si nous ouvrons la Bible nous rencontrons bien vite la femme première, Ève, qui prêta l’oreille à un serpent malin, avec les conséquences que l’on sait sur le destin de l’humanité.
D’après l’antique tradition grecque qu’on trouve chez Hésiode, Pandora fut la première femme humaine, inventée et bricolée par les dieux pour punir l’humanité. Ravissante et sotte, elle ouvre la jarre interdite, d’où s’échappent les maux innombrables qui, depuis, volent très bas et se posent sans cesse en tous points de la terre. (P.S.)
Le mythe (ou la légende) des Danaïdes appartient au patrimoine traditionnel de la cité d’Argos dont elle structure l’espace, entre Héra l’Argienne et Poséidôn.
Iô, aimée de Zeus, a fui vers l’Égypte. Ses descendantes sont cinquante sœurs, elles sont poursuivies à travers la Méditerranée par leurs cinquante cousins. Accueillies en Argos et rattrapées par leurs cousins, elles reçoivent de leur père l’ordre de décapiter leurs époux. Nous expliquerons l’origine de ces crimes terrifiants, le sens que leur a donné le poète Eschyle, et le châtiment infernal des criminelles : emplir sans fin des jarres percées.
Les Danaïdes, tragédie lyrique en cinq actes d’Antonio Salieri, 1784
Entrée libre pour les adhérents, participation aux frais de 10 € pour les non-adhérents
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FEMMES FATALES 2 : 5 FÉVRIER : Clytemnestre, Médée, Hélène, Phèdre (Tragédie/Opéra)
FEMMES FATALES 3 : 12 FÉVRIER : Carmen, Manon, Salomé, Lulu (Littérature/Opéra)