Ce qu’en dit l’Opéra de Marseille :
Il faut certes bouter les Anglais hors de France. Mais Verdi, s’appuyant sur Schiller, offre surtout un personnage en or à la soprano qui affrontera le rôle-titre de son septième ouvrage lyrique.
Le compositeur tenait Giovanna d’Arco pour « son meilleur opéra, sans exception et sans doute».
Réponse probablement excessive à la critique qui n’en pensait pas tant, peut-être déçue par les moyens insuffisants investis par La Scala au soir de la première – bien décidé à ne plus confier aucune création à l’institution milanaise, Verdi tiendra parole.
Le livret s’arrange avec l’Histoire? Peu importe. Les thèmes chers au musicien y sont : relation père-fille, patriotisme, etc. Avec un zeste de fantastique, deux ans avant Macbeth.
Si le public entend aussi des voix, ce sera d’abord celle, sans peur, de Yolanda Auyanet