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Hall du GTP
L’Oratorio de Pâques de Johann Sebastian Bach, l’unité paradoxale d’une œuvre éclatée par Lionel Pons.
(Concert du dimanche 20 avril 2025)
Lorsqu’en 1735 Bach termine la composition de son Oratorio de Pâques, entre l’Oratorio de Noël et l’Oratorio de l’Ascension, il base son propos sur la réutilisation de pages composées antérieurement, en particulier la cantate profane dite Des Bergers. Pourtant, ce qui aurait pu donner naissance à une œuvre éclatée, manquant d’unité ou trahissant un manque de lien profond entre musique et texte se révèle, au contraire, l’une des pages les plus profondes de l’œuvre du cantor de Leipzig.
La musique est véritablement le truchement du texte, dont elle porte la résonance théologique jusqu’à chaque auditeur, en un alliage rare de profondeur et de lumineuse évidence.