Ce qu’en dit l’Opéra de Marseille :
L’auteur de Nabucco n’a que trente-trois ans au moment de la première de ses trois incursions chez Shakespeare – Otello et Falstaff suivront à distance. Avec la complicité des librettistes Francesco Maria Piave et Andrea Maffei pour donner leur juste poids à chaque mot, son génial opéra use d’un tout nouveau recitativo cantando et fait de la prima donna une effroyable criminelle : « le chemin du pouvoir est jonché de crimes », annonce d’emblée Lady Macbeth. Reste que la spirale infernale de l’ambition dévorante ne mène jamais qu’à la folie.
« Le metteur en scène doit trouver la part d’humanité un peu monstrueuse des personnages en jouant de leurs doutes et de leurs contradictions », vous dira Frédéric Bélier Garcia à propos de Macbeth. Défi qu’il relève à l’opéra comme au théâtre.