PAR OLIVIER BRAUX
PORTRAIT DE LA MARÉCHALE
Après une nuit d’amour avec son très jeune amant, une aristocrate viennoise va le pousser – en une folle journée – dans les bras de la fille d’un riche parvenu. Cachettes dans les placards, travestissements, chausse-trappes, Le Chevalier à la rose aurait tout d’une bouffonnerie, n’était le portrait magistral d’une femme en majesté.
La Maréchale, en son mois d’août et dans l’exercice risqué d’un lâcher-prise précipité, c’est l’acte même de chanter au plus près des mots de l’introspection comme de la pénétration des êtres et des situations. (OB)