Par Lucile Gautier
Le premier des trois opéras dits populaires de Verdi, où il instaure un nouveau langage opératique, tant du côté des voix que de celui de l’orchestre, toujours au plus près du drame qui se joue.
Comme la pièce de Victor Hugo dont l’opéra est issu avait été censurée à Paris, Rigoletto devra se plier aux exigences imposées par la Fenice de Venise où l’opéra est créé. Il met en scène un Duc plus tourné vers les plaisirs de la chair que vers les arcanes du pouvoir. A ses côtés, un bouffon, entremetteur cynique mais père tendrement protecteur. Et enfin sa fille, ange de pureté qui sera sacrifiée sur l’autel de la malédiction.
Une analyse musicale de l’œuvre mettant en valeur les innovations d’écriture de Verdi et donnant les clés d’écoute de ce chef d’œuvre intemporel.